l'empreinte

Un large sourire et un enthousiasme contagieux, voilà ce qui caractérise la chanteuse - musicienne, auteur, compositeur et interprète d'origine sénégalaise, Fania NIANG.

Très jeune, elle a attrapé le virus de la musique que lui ont transmis ses parents.

FANIA, artiste d’origine sénégalaise, incarne une voix singulière et profondément habitée. Sa sensibilité rare et son univers empreint d’authenticité font d’elle l’une des figures montantes de la scène musicale contemporaine. À travers des sonorités mêlant influences africaines, musiques du monde et vibrations modernes, elle poursuit une quête artistique où se croisent spiritualité, transmission et enracinement.

Son nouvel album, L’EMPREINTE, se dévoile comme une œuvre intime, engagée et hautement symbolique. Entièrement composé, écrit et réalisé par FANIA, il affirme une identité artistique forte, indépendante et assumée. Dans ce voyage sonore, l’artiste explore les origines de la vie, la fragilité de l’humanité, les traces laissées par nos existences, nos luttes intérieures et l’urgence de préserver notre essence humaine. Comme elle le dit elle-même :
« Je suis l’empreinte d’un artiste. Je ne serai jamais une copie, ni un robot. Nous sommes la création originelle, bien avant toute imitation. »

Artiste à la fois sensible, spirituelle et engagée, FANIA propose une musique qui rassemble, soigne et élève. Sa voix lumineuse et intemporelle s’impose ainsi sur la scène musicale internationale comme une force à part, unique et nécessaire.

Enregistré au studio de Pape Armand Boye à Dakar, puis mixé par Arnaud Bascuñana au Studio 180 à Paris, l’album est distribué par Passionlungmusic, le label indépendant de FANIA, déjà à l’origine de ses précédents projets Silmakha et Animiste.

Autour d’elle, des musiciens aux sensibilités variées enrichissent cette création :

Jean Mermoz Deguénou : piano Rhodes
FANIA : piano Stanway
Sékou Diabaté : guitares
Alassane Cissé : basse
Laye Lô : batterie
Thio Mbaye : percussions
Milda : trompette
Ibou Calebasse : calebasse
Moussa Toguola : ngoni

La pochette de l’album, conçue à Dakar par l’artiste visuel Tidiane Ba — également exposé à la Biennale de Dakar 2024 avec une série consacrée aux Baye Fall — prolonge l’univers symbolique de l’œuvre.

À travers les huit titres de L’EMPREINTE, FANIA livre une création vibrante et sincère, où chaque morceau résonne comme une confidence, un cri ou une caresse. De l’intime à l’universel, de la douceur à la révolte, elle tisse un voyage sonore qui marque les âmes et les cœurs.

Conduite de la vie : un appel à la vigilance et à la solidarité pour éviter les tragédies du quotidien.
L’empreinte : une célébration de la vie, de ses origines africaines à sa fragilité, et un rappel de notre essence créatrice face au divin.
Five fingers : un nouvel hymne à la paix, universel et intemporel.
Indigo : un hommage à la fleur d’indigo, mémoire d’histoire, de luttes et d’esclavage, et prière pour les ancêtres.
Interlutte : un cri face aux menaces actuelles, un regard sur nos combats collectifs et intérieurs.
Niene : une ode à la Terre-Mère, à sa générosité et à ses ressources, et un plaidoyer pour leur préservation.
Le son : une revendication de liberté d’expression dans une société étouffante et déshumanisée.
Djimini : une poésie des origines, un chant spirituel sur la naissance de la vie après l’ère glaciaire.

Avec L’EMPREINTE, FANIA offre bien plus qu’un album : une œuvre-mémoire, une méditation poétique, une déclaration d’amour à la vie, à la création et à l’humanité.

Bonne réception,
Michael Soumah